Le pimiento latino-americain

Le Wave Festival: un met latino à consommer sans modération

En plein boum créatif, une évolution spectaculaire, une envie, un désir, une motivation qui devrait faire ébranlé nos chers créatifs européens et américains, l'Amérique Latine se réveille en sursaut après des années de dictature publicitaire, des productions frileuses et gelant tout projet ... Aujourd'hui, c'est le Wave Festival qui témoigne de l'essor et de la grandeur de ce continent ... Brésil,Copacabana Palace à Rio de Janeiro, ça fait rêvé, mais ce qui fait et ce qui devrait faire plus rêver c'est la qualité et l'éveil d'une publicité audacieuse et créative ... Cette première édition laisse présager un avenir universel à ce festival. José Carlos Salles Neto, président de l'événement et pdg du du groupe média brésilien Meio&Mensagem spécialisé dans la communication et le marketing, sponsor du festival, s'éprend de son festival en expliquant la nécessité à la fois d'existence au sein du Brésil mais aussi de l'Amérique Latine comme nécessité de reconnaissancepar les pairs, les "gens" du métier.

Des rivalités de saveurs stimulantes 

Durant trois jours du 11 au 13 mai, dans ce mythique palace brésilien, publicitaires de nationalités latines diverses (chilienne, argentine, mexicaine, uruguayenne, bolivienne ou encore évidemment brésilienne) se sont réunis, découverts, retrouvés et ainsi partagés leur expérience, leur points de vue ... leur particularité. Il faut noter que lasphère publicitaire latine n'a pas de codes communs à tous les pays, une très grande hétérogénéité presque un aspect hétéroclythe. « Chaque pays sud-américain possède une culture très différente et cela transparaît dans la création publicitaire. Mais la grande rivalité se joue surtout entre l'Argentine et le Brésil », décrit Javier Posada, créatif free-lance péruvien installé au Brésil.

Effet que nous partagent l'ensemble des publicitaires présents et qui est présent dans la culture latine: la rivalité amusante Brésil-Argentine: un Wave Festival (Brésil) vu comme "bling-bling" et de l'autre le FIAP de Buenos-Aires, festival ibéro-américain.

Les moines de la publicité

Les deux rivaux plus qu'amicaux se livrent une course effrénée à la récompense dans les festivals internationaux, à commencer par celui de Cannes (Festival international de la publicité du 15 au 21 juin - qui fera lieu d'un autre billet à paraître sur Tastyculture). Ce rendez-vous cannois miroitent dans tous les esprits des directeurs de créations latino-américains. Un engouement justifié: être récompensé d'un Lion engendre une augmentation de salaire non négligeable. Notons que les salaires de DC se situent entre entre 50 000 et 100 000 réaux mensuels soit 20 000 à 40 000 euros. Une telle toquade que les nouvelles générations éprises par le monde de la pub', nommées comme les " Monjes de la publicidad" (les moines de publicité) travaillent d'arrache-pied, des horaires allant de 7h du matin à 23h, dans le dessein d'obtenir un Lion ...


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)




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